Cet expert de Wall Street ne croit plus à l’IA ! La bulle sur le point d’exploser ?

Jim Covello, responsable de la recherche boursière chez Goldman Sachs, est devenu l’un des principaux sceptiques de Wall Street concernant l’IA. Selon lui, cette technologie sera la prochaine bulle à exploser, comme la bulle Internet au début des années 2000. Pour lui, construire des outils  dont le monde n’a pas vraiment besoin conduit souvent à des échecs économiques.

En traversant l’autoroute reliant San Jose à San Francisco, Jim Covello observe des panneaux publicitaires vantant divers services basés sur l’IA. Pour lui, c’est le signe d’un excès, une bulle prête à éclater. Lui qui avait vu ces mêmes panneaux promouvoir les cryptomonnaies, il n’y a pas si longtemps, n’y voit rien de bon

Wall Street : un scepticisme inattendu vis à vis de l’IA

Jim Covello s’est fait une réputation en tant que grand sceptique de l’IA sur Wall Street. Il y a trois mois, il a publié un article remettant en cause la viabilité économique des investissements massifs en IA. 

Selon lui, les IA, impressionnantes selon les dires, ne résoudraient pas les vrais problèmes complexes auxquels les entreprises sont confrontées. Pourquoi ? En raison de leur propension à faire des erreurs. Ces derniers qui, pour lui, sont un indicateur clé du manque de maturité de cette technologie. 

Lors de ses travaux pour évaluer l’utilisation de l’IA au sein de Goldman, il a constaté que certains outils, censés améliorer la productivité des analystes, étaient tout simplement trop onéreux pour justifier leur adoption…

Cet avertissement de Covello est survenu alors que les entreprises technologiques investissent des milliards dans l’IA. Ces sociétés prévoient même jusqu’à 1 000 milliards de dollars de dépenses dans les prochaines années. 

Quelques jours après l’article de Covello, Sequoia Capital, un des plus grands fonds de capital-risque, a également exprimé des doutes similaires. Ce qui a conduit à une réévaluation des actions des entreprises développeurs d’IA. Résultat : le panier d’actions d’IA de Goldman, comprenant des géants comme et , a chuté de 7 %. Et ce, après avoir atteint son sommet en juillet.

L’IA : révolution ou illusion ? La controverse …

Tout le monde ne partage pas l’opinion de Covello, surtout au sein de Goldman Sachs. George Lee, co-directeur de la division conseil géopolitique de la banque, est, par exemple, l’un des fervents défenseurs de l’IA

Covello et Lee sont même allés jusqu’à débattre leur perception lors de la conférence annuelle de Goldman Sachs. Covello a utilisé des exemples concrets pour illustrer les faiblesses actuelles de l’IA. Il a cité notamment une société pharmaceutique qui avait abandonné un service d’IA fourni par Microsoft, le qualifiant de trop basique. 

Lee, en revanche, estime que l’IA permettra, à terme, de réduire les coûts de production et d’améliorer significativement la productivité des travailleurs. Citant des études montrant que l’IA avait déjà augmenté la productivité de développeurs dans plusieurs entreprises, il encourage à la patience

Le scepticisme de Jim Covello a fait écho bien au-delà des bureaux de Goldman Sachs. De nombreux clients de la banque partage, désormais, cette vision pessimiste de l’avenir de l’IA. 

Et vous alors, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous partager votre perception dans le commentaire.

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