L’IA Grok, tout aussi woke que GPT ? Révélations choc d’un chercheur !

La création d'intelligences artificielles conversationnelles soulève des interrogations sur leurs potentiels biais idéologiques. Le cas de « Grok », l'IA de la plateforme X d', est particulièrement scruté. Contrairement aux affirmations de son concepteur, cette IA ne semble pas exempte d'accointances avec l'idéologie »woke ».

Grok et les critères du « wokisme » : une évaluation critique

Un examen approfondi de Grok a été mené par un chercheur sur la base de cinq critères caractéristiques du « wokisme« . Ces critères englobent la lecture des rapports sociaux par le prisme de la domination, la primauté accordée au subjectif sur l'objectif, l'acceptation de la radicalité politique, la suprématie de l'identité sur les conventions établies, et les jugements moraux anachroniques.

Si Grok évite certains écueils flagrants, comme cautionner ouvertement la violence d'extrême gauche ou réclamer la destruction de statues historiques, ses réponses laissent parfois transparaître des positions idéologiques discutables au regard de ces critères.

Des positions ambiguës sur des questions sensibles

Concernant la question des rapports de domination systémiques au sein de la société française, Grok en admet l'existence sans toutefois trancher définitivement sur leur ampleur ou leurs implications. Concernant le primat du subjectif, l'intelligence artificielle semble hésiter à privilégier froidement les faits face à un dilemme moral chargé émotionnellement.

De manière préoccupante, Grok fait également preuve d'ambiguïté quant à l'acceptabilité des mouvements politiques radicaux, en évitant de condamner fermement tant l'extrême droite que l'extrême gauche.

Enfin, si elle rejette la pratique des pronoms personnels obligatoires, l'IA ne s'oppose pas catégoriquement à leur usage. Pour rappel, certains militants « woke » ou néo-progressistes prônent l'utilisation obligatoire de nouveaux pronoms personnels liés à l'identité de genre auto-déterminée des personnes, en plus des pronoms traditionnels « il/elle ». Cela vise à être plus inclusif envers les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent pas dans le masculin ou le féminin conventionnels.

Une neutralité axiologique imparfaite chez Grok

Ces conclusions montrent que l'intelligence artificielle conversationnelle d'Elon Musk n'atteint pas encore une neutralité axiologique totale. Il recèle encore quelques biais idéologiques importants, certes très subtils, mais qui portent néanmoins atteinte à sa crédibilité en tant qu'agent conversationnel objectif et impartial.

Bien que Grok n'affiche pas un militantisme « woke » franc et assumé, elle n'échappe pas totalement aux suspicions d'accointances avec cette idéologie. Cela conduit à remettre en question les affirmations d'Elon Musk quant à sa parfaite neutralité.

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