Puce cérébrale : Voici les concurrents de Neuralink, qui vont booster votre QI

Vous pouvez toujours obtenir votre puce cérébrale ailleurs, si vous n'êtes pas fan de Neuralink. Ces entreprises développent aussi des interfaces cerveau-machine.

La première utilisation de la puce cérébrale Neuralink offre jusque-là des résultats impressionnants et prometteurs. La start-up d' capte toute l'attention, mais il ne faut pas oublier que d'autres acteurs existent également dans le secteur. Loin du feu des projecteurs, ils travaillent sur leurs propres solutions cerveau-machine.

Le mois dernier, Neuralink partageait une vidéo montrant le premier humain à recevoir son implant cérébral. Rappelons que cet Américain de 29 ans est paralysé à partir des épaules.

Malgré sa condition, ce tétraplégique jouait aux échecs sur ordinateur. Il déplaçait le curseur avec son esprit. C'est comme utiliser la force, se réjouissait-il.

Par ailleurs, sa puce cérébrale lui a même permis d'affronter ses proches sur Mario Kart. L'implant a radicalement changé son quotidien.

Les compagnies — que nous vous ferons découvrir ici — aspirent également à améliorer le quotidien des gens avec leurs solutions.

Motif Neurotech : Pour une interface moins invasive

Jacob Robinson — bioingénieur à l'université Rice, à Houston au Texas — classe les interfaces cerveau-ordinateur selon leur invasivité.

Il faut savoir que plus les électrodes sont profondes, plus l'information est précise. Néanmoins, la pose de l'implant devient plus risquée — comme ce fut le cas avec Neuralink.

Avec sa start-up Motif Neurotech, le professeur Robinson développe une puce révolutionnaire qui ne pénètre que le crâne. Son implantation s'effectue ainsi sans toucher le cerveau.

Avec son interface cerveau-ordinateur peu invasive, Motif Neurotech ambitionne de soigner les personnes atteintes de brouillard cérébral et de dépression.

Synchron : Pour aussi éviter de toucher au cerveau

Dans la majorité des cas, la pose d'une puce — pour soigner le cerveau ou pour en améliorer les capacités — requiert une chirurgie cérébrale ouverte. « Le cerveau n'aime pas vraiment qu'on lui enfonce des aiguilles », rappelle le fondateur de Synchron, Tom Oxley.

La start-up new-yorkaise a ainsi développé un réseau d'électrodes monté sur un stent. Les médecins posent habituellement ce type de dispositif pour dégager les artères bouchées.

L'interface cerveau-ordinateur de Synchron s'appelle le Stentrode. Son application s'effectue grâce à une incision dans le cou.

Cette méthode cible un vaisseau sanguin à proximité du cortex moteur. Elle place ainsi le dispositif au-dessus du cerveau plutôt qu'à l'intérieur.

Plus tôt, ce mois-ci, Motif Neurotech a procédé à son premier essai clinique sur un patient humain. Un papier paru dans la revue Science Advances détaille la procédure.

Le professeur Robinson et son équipe ont placé leur petit dispositif — appelé le Digitally Programmable Over-brain Therapeutic (DOT) — de manière temporaire.

Rappelons que le DOT n'a pas pour but de produire du mouvement. En effet, son application vise à soulager les troubles de l'humeur.

D'autre part, la configuration de la puce cérébrale qui ne touche pas le cerveau possède ses limites. Elle ne permet pas la collecte de suffisamment de données pour générer du mouvement. Cela est aussi vrai pour le DOT que pour la solution de Synchron.

Neuralink, Motif Neurotech et Synchron se trouvent sur le même marché. Néanmoins, la start-up de Musk est la seule qui ambitionne de « redéfinir les limites des capacités humaines ».

Pensez-vous que cela arrivera bientôt ?

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