Le secret des géants de la tech

600% pire que prévu : l’inavouable secret des géants de la tech sur l’IA

Vous pensiez que les géants de la tech étaient à la pointe du progrès écologique ? Détrompez-vous. Une enquête récente révèle que leurs promesses de neutralité carbone sont bien plus des illusions comptables que des engagements réels. , Google, , et cache un lourd secret : leurs émissions réelles liées à l’IA dépassent de 600 % ce qu’ils ont annoncé.

Le pire secret des géants de la tech 

En réalité , les géants de la tech, souvent perçues comme des leaders de la révolution verte, cachent un secret. Ils jouent avec les chiffres. Selon Le Guardian, leurs centres de données émettent des niveaux de pollution environ 662 % supérieurs à leurs déclarations officielles. Pire encore, ce n’est que la surface du problème ! Ce chiffre se concentre uniquement sur les émissions entre 2020 et 2022, une période reflétant l’essor initial de l’IA. Les niveaux encore plus alarmants atteints aujourd’hui n’y sont pas inclus.

Durant l’enquête, Le Guardian s’est concentré sur les « émissions basées sur la localisation ». Ce qui lui a permis d’obtenir le chiffre reflétant directement ce que chaque centre de données émet réellement.

Par exemple, Meta, en 2022, a rapporté des émissions basses de 273 tonnes de CO2 pour ses centres de données. En vérité, elles s’élèveraient à 3,8 millions de tonnes, une différence de 19 000 fois ! Et ce n’est pas un cas isolé : Microsoft avait aussi déclaré 280 782 tonnes. La réalité ? Plus de 6 millions de tonnes.

Le cas d’ est encore plus opaque. Ce géant du e-commerce ne fournit pas de données spécifiques sur ses centres de données, empêchant ainsi toute analyse. Mais cela ne fait pas de lui un acteur moins coupable. Il est clair qu’il cache aussi délibérément l’ampleur de ses pollutions. 

Au fait, ces sociétés s’achètent une conscience écologique…

Sachez que quand une entreprise technologique rapporte ses émissions, elle parle d’émissions « basées sur le marché ».Dans les calculs, celles-ci sont réduites grâce à l’achat de certificats d’énergie, ou « Recs ». Ces derniers sont censés compenser leur consommation énergétique polluante. En gros, plutôt que de réduire concrètement leur empreinte carbone, elles payent d’autres acteurs pour le faire à leur place

Cependant, ces géants de la tech ne prennent presque aucune vérification sur la compensation réelle de leurs émissions. D’ailleurs, le rapport révèle que, même si ces compensations ont lieu, leur principal objectif n’est probablement pas de protéger la planète. C’est plutôt de réduire artificiellement les chiffres sur leur bilan carbone car cela leur permet de maintenir l’illusion que leurs activités ne nuisent pas à l’environnement.

Ces révélations sont alarmantes. Et avec la demande énergétique de l’IA en constante augmentation, la situation ne va probablement pas s’améliorer. Reste à savoir si le confort numérique que ces entreprises cherchent tant en vaut vraiment le coût environnemental

Pour nous, la réponse est peut-être non, mais tout porte à croire que ces sociétés n’ont pas le même point de vue.

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