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Apple est critiquée au sujet du CSAM ! Le géant de la technologie ne signale pas assez le matériel pédopornographique sur ses plateformes. Une inquiétante différence de traitement par rapport à ses concurrents : L'article vous dit tout !
La NSPCC met Apple sous pression : une accusation choquante
L'accusation vient de la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC). Cette organisation caritative britannique se consacre à la protection des enfants. Selon NSPCC, Apple aurait sous-déclaré les cas de CSAM comparé à ses concurrents.
L'an dernier, Apple n'a signalé que 267 cas au National Center for Missing & Exploited Children (NCMEC). Alors que Google en a rapporté 1,47 million cas, pour Meta 30,6 millions et TikTok 590 376. Qui ne se poserait pas de questions en voyant ces différences ? Apparemment, Apple néglige son engagement pour la sécurité des enfants.
Le rôle du cryptage : un bouclier ou une excuse
Apple ne se laisse pas faire. Tim Cook se défend en expliquant que le cryptage de bout en bout (E2EE) utilisé pour iMessage, FaceTime et iCloud, empêche l'entreprise de voir le contenu partagé. La firme insiste donc sur le fait que ses mesures actuelles visent à être efficaces sans compromettre les principes de protection des données personnelles.
Pourtant, WhatsApp utilise aussi ce même cryptage, mais ses résultats de signalement sont près de 1,4 million de cas CSAM.
Les projets annulés d'Apple : pourquoi l'initiative contre le CSAM a échoué
En 2021, Apple avait annoncé un projet plutôt ambitieux : analyser les images avant leur téléchargement sur iCloud pour détecter tout signe de CSAM.
Hélas ! Après des critiques sur la vie privée, Apple a suspendu le projet en 2022 avant de l'annuler finalement. Certains ont vu cette décision comme un recul dans la lutte contre la pédopornographie.
NSPCC vs Apple : la bataille pour protéger les enfants du CSAM
Richard Collard, responsable de la politique de sécurité des enfants en ligne à la NSPCC, a exprimé son mécontentement. Il juge qu'Apple est en retard par rapport à ses concurrents dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs. Il a également critiqué la stratégie de l'entreprise qui manque malheureusement d'efficacité dans la protection des enfants contre le CSAM.
Face à tout cela, Apple affirme qu'elle peut lutter contre les abus sexuels sur mineurs sans nuire à la vie privée des utilisateurs. L'entreprise souligne ses efforts constants pour améliorer la sécurité des petits tout en respectant les normes de confidentialité. Mais cela semble insuffisant.
Que pensez-vous des accusations portées contre Apple concernant la couverture de pédocriminels sur iMessage ? Partagez votre avis en commentaires !
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