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Victime des arnaques téléphoniques ? Une solution est en vue avec le déploiement d’un dispositif protecteur le 1er octobre 2024.
À partir du 1er octobre 2024, un système novateur sera lancé pour lutter contre les arnaques téléphoniques. Il est vrai que ces fraudes causent d’énormes dégâts, notamment en matière de pertes financières. Ce système, basé sur la loi Naegelen, impose aux opérateurs de vérifier l’authenticité des numéros appelants.
L’objectif principal est d’empêcher les escrocs d’usurper des numéros d’institutions, telles que les banques ou la Sécurité sociale.
Une protection contre les arnaques téléphoniques
Il faut savoir que l’usurpation de numéros, également connue sous le nom de « spoofing », est une technique prisée par les escrocs. Ceux-ci se font passer pour des institutions officielles comme des banques, la Sécurité sociale… ou même des services publics.
D’où la nécessité de ce nouveau dispositif ! Évidemment, l’arnaque est d’autant plus crédible que le numéro affiché semble authentique. En clair, les victimes tombent facilement dans le piège, souvent avec de lourdes conséquences financières.
Dans le but de protéger les consommateurs, le dispositif exigera des opérateurs qu’ils valident l’authenticité des numéros appelants. En cas de doute, la communication sera coupée automatiquement, sans que l’utilisateur ne soit dérangé.
Sans aucun doute, cela pourrait modifier radicalement la lutte contre les fraudes, en agissant en amont pour empêcher l’usurpation de numéros.
Un projet colossal pour les opérateurs
Ce n’est pas un simple changement technique ! Selon la Fédération française des télécoms (FFT), la mise en place de ce dispositif a demandé d’importants efforts. Entre autres, plus de 200 opérateurs en France ont dû unir leurs forces.
Cela n’a pas été facile… Certes, il a fallu non seulement des investissements humains mais aussi des solutions techniques inédites. Les opérateurs ont dû partager toutes les informations concernant les numéros de téléphone et leurs propriétaires. Cela, en vue de garantir l’authenticité des appels.
Évidemment, un tel projet demande beaucoup de coordination. Selon Romain Bonenfant, directeur de la FFT, « cela a été un véritable défi ».
Etant donné que chaque opérateur devait travailler main dans la main, cela a pris du temps. Néanmoins, cette collaboration a permis de poser les bases d’un système unique, qui n’existe nulle part ailleurs. En termes de protection, c’est une grande avancée.
Déploiement et vigilance des utilisateurs
Alors, ce dispositif ne sera pas encore parfait dès le 1er octobre. Comme si tout cela n’était pas déjà complexe, le lancement sera progressif.
Au commencement, seules les lignes fixes seront concernées. Autrement dit, les appels mobiles ou professionnels ne seront pas encore filtrés. D’après la FFT, il faudra encore quelques mois pour que ce système couvre l’ensemble des réseaux.
En raison de l’ingéniosité des fraudeurs, il est important de rester sur ses gardes. Effectivement, le dispositif va réduire les arnaques téléphoniques, mais il ne les éliminera pas entièrement.
Les utilisateurs doivent impérativement continuer à rester vigilants. Par exemple, il ne faut jamais oublier qu’aucun conseiller bancaire ne vous demandera un code confidentiel par téléphone. Car oui, jusqu’à présent, l’escroquerie du faux conseiller bancaire a déjà fait plusieurs victimes. Un simple rappel qui peut faire la différence !
D’ici là, le travail continue… Les opérateurs peaufinent leurs systèmes pour rendre les arnaques toujours plus difficiles à réaliser. Plus d’arnaques bloquées, moins d’ennuis pour vous !
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