Face à l’engouement pour les images générées par ChatGPT, les serveurs d’OpenAI ont tremblé.
GPT-4o, nouvelle fonctionnalité de génération d’images intégrée à ChatGPT, a vu son succès dépasser les prévisions. Les utilisateurs l’adorent, mais les serveurs surchauffent sous la pression. OpenAI a même dû suspendre l’accès à GPT-4o pour les utilisateurs gratuits, à peine 24 heures après son lancement.
Une popularité qui met les serveurs à rude épreuve.
Les utilisateurs se ruent sur cette option depuis son lancement. ChatGPT produit des images variées : portraits stylés, œuvres inspirées d’artistes célèbres, ou encore à la manière du studio Ghibli. Même le PDG a joué le jeu en publiant une image de lui dans ce style sur X.
Les utilisateurs vont jusqu’à réinventer des scènes des JO de Paris 2024 ou de films cultes comme Le Parrain et Star Wars. Des memes célèbres, tels que Distracted Boyfriend ou Disaster Girl , sont également reformatés dans ce style enchanteur.
Mais les GPU peinent à suivre et l’entreprise ajuste ses ressources. Sam Altman a déclaré sur X : « C’est super amusant de voir les gens aimer les images dans ChatGPT, mais nos GPU fondent. » Le PDG d’OpenAI reste vague sur les détails, tout en promettant des améliorations rapides.
Parallèlement, les débats sur les droits d’auteur s’enflamment. Evan Brown, avocat spécialisé chez Neal & McDevitt, explique que copier un style reste légal. OpenAI précise que l’outil évite d’imiter des artistes spécifiques, une nuance qui limite les risques juridiques pour l’instant.
GPT-4o, l’artiste derrière les images de ChatGPT
Derrière ce succès, GPT-4o alimente la génération d’images avec une méthode autorégressive. Elle dessine les images pixel par pixel, de gauche à droite, pour un rendu plus net, notamment pour le texte. Selon le Wall Street Journal, OpenAI a formé ce modèle avec des humains après son lancement.
Cependant, OpenAI a repoussé le déploiement pour les non-abonnés. Un décalage que Altman a déjà annoncé le 26 mars. Les utilisateurs gratuits obtiendront bientôt trois images par jour.
Face à une utilisation massive, Altman a aussi indiqué des limites temporaires pour gérer la charge sur l’infrastructure. La décision concerne tous les utilisateurs dans l’attente d’optimisations techniques.
Les abonnés Plus, Pro et Team profitent déjà de l’outil, mais subissent des limites temporaires. Cependant, les détails sur les quotas payants restent flous.
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