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Bonne nouvelle pour le gouvernement travailliste ! En pleine période de budget serré, Amazon investit 8 milliards de livres dans le cloud au Royaume-Uni.
Amazon Web Services (AWS) a choisi le Royaume-Uni pour un projet ambitieux. Cet investissement, rappelant qu’il emploie déjà des milliers, pourrait transformer le paysage économique local. Rachel Reeves souligne : grâce à cette manne financière, près de 14 000 emplois seront créés.
En clair, cela concerne des métiers dans la construction, l’ingénierie, et l’entretien des centres. Le plus incroyable, c’est que cet investissement pourrait aussi rapporter jusqu’à 14 milliards au PIB du pays d’ici 2028.
Cet investissement massif intervient dans un contexte économique délicat pour le Royaume-Uni. Les répercussions de la pandémie et la crise énergétique ont mis à mal les finances publiques.
La dette publique atteint presque 100 % du produit intérieur brut. Le gouvernement britannique espère que cet apport financier permettra de relancer une économie au ralenti depuis plusieurs mois.
L’Europe doit-elle repenser sa stratégie pour le cloud ?
Alors que le Royaume-Uni se réjouit de cet investissement, une question demeure : qu’en est-il de la France et des autres pays européens ? En effet, Amazon ne s’arrête pas au Royaume-Uni et investit également en Espagne, en Allemagne, et en France.
Toutefois, l’ampleur des investissements semble moindre en France par rapport au Royaume-Uni. Cela pose la question de la stratégie française et européenne face aux géants américains du cloud.
La France, ainsi que l’Union Européenne, réfléchissent à un cloud souverain, un système qui permettrait de stocker et traiter les données sans dépendre des acteurs américains comme Amazon et Microsoft.
Pourtant, ces efforts peinent à rivaliser avec l’énorme infrastructure et les capacités d’innovation des entreprises américaines. L’absence d’un cloud souverain fort en Europe laisse une dépendance marquée envers des entreprises étrangères.
Des critiques qui ternissent l’image d’Amazon
Malgré cet investissement, Amazon ne fait pas l’unanimité au Royaume-Uni ni en Europe. Il s’agit, en fait, de critiques de plus en plus intenses.
Le syndicat GMB, notamment, s’est exprimé avec une grande méfiance. « Les travailleurs des entrepôts d’Amazon sont traités de manière épouvantable et privés de toute voix », déclare-t-il.
Et si cet investissement massif ne cachait pas des pratiques douteuses ? En juillet dernier, rappelons qu’il emploie déjà de nombreux salariés, Amazon avait échoué à obtenir la reconnaissance syndicale à Coventry. Ce revers accentue les tensions.
Outre ces critiques, l’entreprise est sous le feu des enquêtes de la Competition and Markets Authority (CMA). Pour autant, cette autorité craint la domination d’Amazon et de Microsoft sur le marché du cloud computing.
Les utilisateurs se plaignent que changer ou combiner des fournisseurs est devenu quasi impossible. En clair, Amazon verrouille le marché !
Sans surprise, l’entreprise a promptement répondu. Selon elle, « le marché des services informatiques fonctionne bien », restant « innovant, dynamique, et hautement compétitif ».
Alors, malgré ses déboires, Amazon avance. Pensez-vous qu’investir autant au Royaume-Uni soit une bonne décision ? N’hésitez pas à partager vos avis en commentaires !
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