Et si les pâtes italiennes entraient dans le monde de la science de pointe ? Des chercheurs ont réussi l’exploit de fabriquer des spaghettis d’une finesse extrême, 1 000 fois plus fins qu’un cheveu humain. Voici les détails !
Les spaghettis, symbole culinaire mondialement connu, viennent d’être revisités… mais pas en cuisine. Des scientifiques ont mis au point des filaments si minces qu’ils défient l’imagination : 1 000 fois plus fins qu’une mèche de cheveux. Ces spaghettis ont des fibres si fines que les scientifiques ne peuvent pas voir avec des microscopes conventionnels ou des caméras.
Les « nanopâtes » ? Une innovation qui dépasse l’imagination culinaire ?
Originaire de Nuoro, en Sardaigne, « su filindeu », littéralement « fils de Dieu », était jusque-là considérée comme la pâte la plus fine au monde. Elle est dotée de brins mesurant à peine 400 microns (0,016 pouce) de largeur.
Mais ce record a été détrôné par une création surprenante, environ 1 000 fois plus fine. Beatrice Britton, doctorante en chimie à l’University College London (UCL), a mis au point des nanofibres à base de farine et de liquide.
Ces pâtes atteignent une épaisseur incroyable de 372 nanomètres, soit plus fines que certaines longueurs d’onde lumineuses. Bien que ces « nanopâtes » soient impropres à une utilisation culinaire, leurs applications potentielles dépassent largement la gastronomie. Notons que leur cuisson ne prend qu’une fraction de seconde.
Publiés dans Nanoscale Advances, ces travaux ouvrent la voie à des avancées médicales dans des domaines tels que les pansements, la régénération osseuse et tissulaire, ou encore l’administration ciblée de médicaments.
Comment des « nanopâtes » pourraient révolutionner la science ?
Faire des spaghettis consiste à faire pousser un mélange de farine et d’eau à travers des trous métalliques. Les chercheurs de l’University College London (UCL) ont appliqué un principe similaire, mais avec une touche high-tech.
Ils ont utilisé une charge électrique pour transformer de la farine en nanofibres ultrafines. L’amidon, renouvelable et biodégradable, est l’ingrédient clé de ces fibres, produites de manière écologique en évitant la purification complexe de l’amidon pur.
Grâce à un mélange avec de l’acide formique, les fibres ont été assemblées en un tapis visible à l’œil nu, malgré leur extrême finesse. Ces « nanopâtes » promettent des avancées médicales, notamment en régénération tissulaire et administration de médicaments. Cela pourrait ainsi marquer une étape majeure dans l’innovation biomédicale.
Je pense que ces nouvelles pâtes pourraient, littéralement, toucher le cœur et l’âme, mais cette fois grâce à leur impact médical. Et vous, quel est votre avis ? N’hésitez pas à le partager dans les commentaires pour pouvoir en discuter avec les autres lecteurs.
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