un mignon bébé en train de dormir pour illustrer les gènes de bébé piratés

Il a piraté des gènes de bébé humain : ce savant fou prépare de nouvelles expériences

Est-ce que le nom He Jiankui vous dit quelque chose ? Non ? Ce n’est pas grave. C’est un généticien chinois. Il s’était illustré en 2018 en annonçant la naissance de bébés qu’il a génétiquement modifiés.

Il a reprogrammé des fœtus pour les rendre résistants au VIH. Condamné en 2019 pour ces pratiques illégales, He a purgé sa peine. Mais attention, il est réapparu avec une nouvelle obsession.

Il veut remettre le couvert avec une nouvelle expérience sur l’ADN humain, cette fois pour prévenir la maladie d’Alzheimer. Il compte réécrire le futur des cerveaux humains avant qu’ils ne déclinent. 

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Quel est son but ?

Derrière l’ambition de He Jiankui d’éradiquer Alzheimer, il y a une histoire familiale. Apparemment, sa mère, aujourd’hui très diminuée par la maladie, ne le reconnaît plus. 

Cette douleur semble avoir allumé une nouvelle étincelle dans son esprit déjà survoltage. Il envisage ainsi de reproduire chez l’homme une mutation protectrice observée chez certains Islandais. 

La raison ? Apparemment, ces heureux veinards possèdent une protéine qui les met à l’abri du déclin cognitif. Toutefois, nous n’avons aucune idée du laboratoire où il va mener ses futures expériences et de comment ce savant fou compte s’y prendre précisément.

Ce ne serait sûrement pas en Chine ni aux États-Unis car ils ne veulent vraiment pas de lui dans leurs labos. Il faut dire que son petit passé de manipulation génétique sur des foetus humains n’est pas tout à fait oublié. 

Tout ce que nous savons c’est qu’il s’est tourné vers l’Afrique du Sud, récemment plus ouverte à l’édition génétique. Et aussi qu’à l’heure actuelle, il cherche à envoyer deux collègues chinois faire des tests sur des souris et des singes… en attendant de pouvoir modifier des humains.

Un savant fou mais fier

un scientifique fier dans son labo pour illustrer le savant fou

Depuis sa sortie de prison, He Jiankui n’essaie même pas de rester discret. Sur les réseaux sociaux, il poste des photos de son laboratoire à l’accès ultra-limité et égrène des phrases énigmatiques, comme « l’éthique freine la science ». 

C’est pratiquement une provocation, non ? Ou peut-être que c’est juste la philosophie de chercheur en roue libre.

Bref, officiellement, il n’est affilié à aucune institution. Nous ne connaissons ni ses sources de financement ni avec qui il travaille. Silence radio aussi du côté du ministère de la Santé sud-africain. 

Ce n’est absolument pas bon signe pour l’humanité. Reste à voir si sa croisade contre Alzheimer le rapprochera du prix Nobel ou d’un nouveau séjour en cellule. 

Quant aux enfants nés de sa première expérience, leur sort reste flou. He assure qu’ils vont bien. Et prévient : « Je ne présenterai mes excuses que si les enfants ont des problèmes de santé. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de m’excuser. » 

Mais qui sait ce que  « aller bien » pour un savant fou signifie. 

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