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Les JO 2024 à Paris approchent et l'ANSSI est bien équipé pour contrer toutes les éventuelles cyberattaques. Faisons un tour sur ce sujet !
Alors que le 26 juillet est proche, les Jeux Olympiques 2024 à Paris débuteront dans un climat géopolitique tendu. La sécurité informatique est une priorité. C'est pourquoi l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI) se mobilise pour limiter l'impact des cyberattaques. Ces derniers qui seront sûrement inévitables.
L'ANSSI confiante : ses préparations et attentes
Souvenez-vous des JO de Tokyo 2021 qui a apparemment subi plus de 450 millions de cyberattaques. Les JO de Paris sont considérés comme les plus exposés de l'histoire des Jeux. Par conséquent, l'ANSSI anticipe une augmentation massive pour Paris 2024, avec des prévisions de huit à dix fois plus d'attaques.
L'Agence se montre plutôt sereine, même si elle reconnaît qu'il est impossible de garantir la prévention de 100 % des attaques. Soutenu par le ministère de l'Intérieur, l'ANSSI n'est pas seul dans cette prévention contre les cyberattaques lors du JO 2024. Ils peuvent également compter sur le soutien des forces de cyberdéfense des Armées (ComCyber).
Atos, un groupe en difficulté financière, jouera aussi un rôle clé dans les services de cybersécurité des Jeux. Malgré ses défis financiers, l'ANSSI tient à surveiller de près ce groupe français. L'agence assure ne pas observer aucun signe de relâchement dans l'engagement de ce dernier en matière de sécurité.
La sécurité des JO 2024 repose donc sur une préparation rigoureuse et une collaboration entre diverses agences et entreprises. L'ANSSI et ses partenaires sont prêts à relever ce défi colossal pour assurer la protection de cet événement mondial.
JO 2024 : Quels sont les scénarios anticipés par ANSSI contre les cyberattaques ?
Selon l'ANSSI, il peut y avoir des attaques par rançongiciels qui exploitent les failles de sécurité afin de chiffrer ou bloquer les systèmes informatiques et exiger une rançon. Par ailleurs, on peut aussi retrouver des menaces d'acteurs étatiques qui visent à nuire à l'image de la France et aux symboles des Jeux (bien qu'aucune tentative ciblée n'ait encore été identifiée).
De plus, des groupes d'activistes sont certainement prêts à mener des attaques de déni de service (DDoS) pour perturber les services et attirer l'attention. L'ANSSI, qui accompagne près de 500 acteurs du JO 2024 a déclaré ainsi : « Autre chose qui relève d'une quasi-certitude, c'est tout ce qui relève de l'activisme, des groupes qui sont de nature très variable, qui ont tous des messages pro quelque chose ou contre quelque chose, qui sont là pour faire du bruit, pour faire le buzz”.
Qu'en pensez-vous ? Comment percevez-vous ces efforts pour sécuriser les JO 2024 à Paris ? Partagez vos avis et vos idées dans les commentaires.
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