L’IA n’est plus une promesse lointaine, c’est un bulldozer silencieux qui redessine déjà le marché de l’emploi. Et cet investisseur de poids l’affirme sans détours ! L’IA ne se contente plus d’optimiser les tâches des gens, mais elle les remplace.
Pendant que certains continuent de vanter les mérites d’une collaboration homme-machine harmonieuse, d’autres tirent la sonnette d’alarme. Cet investisseur assure même que l’IA est déjà en train d’évincer des gens de leur poste. Derrière son discours choc, un constat inquiétant se dessine : avocats, RH, candidats à l’emploi… tout le monde est concerné.
L’IA prend déjà la place des gens selon cet investisseur
Alors que certains grands groupes nous caressent dans le sens du poil avec des slogans comme « l’IA vous aide, elle ne vous remplace pas », Victor Lazarte, lui, croit dur comme fer que l’IA est en train de prendre la place des gens. Il s’agit d’un investisseur bien connu dans le monde de la tech. C’est un ancien boss dans le jeu vidéo et aujourd’hui jusqu’au cou dans les startups d’IA.
?ref_src=twsrc%5Etfw">April 16, 2025AI replacing or not replacing people?
— Abu (@abuchanlife)
This debate isn’t going away.
Big tech leaders say it's "augmenting," maybe just to calm the public and regulators while they build powerful AIs and quietly restructure teams ?@benchmark GP, Victor Lazarte, calls that "bullshit"….AI is… pic.twitter.com/aqzaKi6LGU
Selon lui, les avocats et les RH devraient sérieusement s’inquiéter. À ses yeux, l’automatisation est déjà bien entamée. L’investisseur va même jusqu’à conseiller aux étudiants en droit de réfléchir à ce qu’ils peuvent faire dans trois ans que l’IA ne saura pas faire. Et la liste se réduit vite.
Mais bon, Victor Lazarte n’est pas objectif. Il a des billes dans des boîtes comme Mercor (recrutement par IA) et Decart (recherche en IA). Forcément, plus on y croit, plus il encaisse. Quand il déclare « j’ai beaucoup d’argent en jeu, croyez-moi », je trouve que ça sent un peu l’argument d’autorité mal déguisé.
Au tribunal et dans le recrutement
Vous vous demandez peut-être si ça marche vraiment, l’IA dans le droit ? Eh bien ce n’est pas au top. Récemment, un homme a tenté d’introduire une vidéo générée par IA comme s’il s’agissait d’un vrai avocat dans une salle d’audience de New York. Par conséquent, le juge a explosé de colère.
Un autre cas célèbre ! Michael Cohen, l’ex-avocat de Trump, a remis des documents juridiques bidonnés par une IA. Le logiciel avait tout simplement inventé des affaires qui n’existent pas.
Même les pros du droit n’y croient pas une seconde. D’après le professeur Mark Bartholomew « les tribunaux vont sévir avant que les robots ne plaident sérieusement ». Et pour cause que l’IA veut répondre vite, quitte à raconter n’importe quoi.
Et côté recrutement, ce n’est pas mieux. Aujourd’hui, 99 % des entreprises du Fortune 500 utilisent l’IA pour trier les CV. Le problème, c’est que ces IA sont souvent remplies de biais racistes, sexistes, validistes. Et les candidats doivent maintenant utiliser leur propre IA pour espérer passer les filtres automatiques.
C’est donc comme un jeu du chat et de la souris où les vrais humains, sans IA et sans compétences technologiques, se font dégager. Les seniors, les personnes handicapées, les immigrés sont évidemment invisibilisés. Ainsi, c’est l’IA qui choisit les gens qui peuvent travailler.
À présent que vous avez lu jusqu’ici, je vous passe le micro. Que pensez-vous de tout ça ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !
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