La Chine dévoile une puce Neuralink 100 fois plus efficace ! Voici son secret

Des chercheurs chinois ont mis au point une interface cerveau-ordinateur (BCI) bidirectionnelle et adaptative, une première mondiale. C’est une sorte de puce mais en 100 fois mieux.

Contrairement aux modèles classiques se contentent d’interpréter les signaux cérébraux, cette nouvelle technologie permet une interaction dans les deux sens.

Pour faire simple, le cerveau envoie des commandes à la machine, et la machine renvoie des informations au cerveau pour améliorer l’apprentissage. Et c’est cette avancée qui rend le système 100 fois plus efficace que les BCI traditionnelles.

Elle ouvre même la voie à des applications médicales et grand public.

En quoi cette interface est-elle différente des autres ?

Les interfaces cerveau-ordinateur existent depuis les années 1970. Elles traduisent les signaux électriques du cerveau en commandes pour contrôler un ordinateur, un bras robotisé ou même un drone. 

Jusqu’à présent, ces systèmes fonctionnaient dans un seul sens. Ils captaient les signaux cérébraux, mais n’envoyaient aucune réponse au cerveau. 

Le problème c’est que sans retour d’information, le cerveau ne peut pas ajuster ses signaux. Ce qui entraîne une perte de précision au fil du temps.

Avec cette nouvelle BCI, développée par des scientifiques de l’Université de Tianjin et de l’Université Tsinghua, par contre, le cerveau et la machine communiquent en permanence

Comment les chinois ont réussi ? Leur dispositif repose sur un principe révolutionnaire : la coévolution cerveau-machine. Cela signifie que l’algorithme s’adapte aux variations naturelles du cerveau, rendant le contrôle plus fluide et précis. 

Comment ça marche ? En gros, deux boucles d’apprentissage opèrent en tandem. Une boucle d’apprentissage automatique qui adapte en permanence le décodeur aux variations des signaux cérébraux.

Et une boucle d’apprentissage cérébral qui permet au cerveau de s’ajuster grâce à un retour en temps réel.

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Cette approche rend la connexion plus fluide et plus stable sur le long terme. Traduction  : le cerveau et la machine apprennent l’un de l’autre, permettant ainsi une utilisation plus intuitive et efficace.

Mais il y a un plus

Pour rendre l’échange entre le cerveau et la machine encore plus efficace, les chercheurs ont intégré une puce memristor dans le système de décodage de l’interface cerveau-ordinateur (BCI). 

Ce composant électronique fonctionne comme un neurone artificiel. Il peut stocker et traiter des informations simultanément, imitant ainsi les réseaux neuronaux biologiques. 

Et grâce à cette technologie, la BCI consomme 1 000 fois moins d’énergie qu’un modèle classique.

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Ainsi, les tests menés avec 10 participants pendant six heures ont révélé des améliorations impressionnantes. La précision des commandes a augmenté de 20 % par rapport aux systèmes classiques. 

En plus, elle offre quatre degrés de liberté, contre seulement deux pour les anciennes versions. Ce qui signifie qu’un utilisateur peut contrôler un objet non seulement de haut en bas et de gauche à droite, mais aussi d’avant en arrière et en rotation, uniquement par la pensée.

« Nos recherches démontrent qu’il est possible d’améliorer la communication entre le cerveau et l’intelligence artificielle, ouvrant de nouvelles perspectives pour des applications pratiques », explique Xu Minpeng, co-auteur de l’étude.

Bref, je me demande jusqu’où cette technologie ira-t-elle. Et si au lieu de nous permettre de contrôler un objet par la pensée, elle permettra à quelqu’un de nous manipuler ?

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