Les neurotechnologies s’invitent en entreprise : quel danger pour votre cerveau ?

Pour les employeurs, la surveillance des employés est primordiale afin d’assurer une productivité constante. Avant, ils utilisaient des logiciels qui leur permettent de vérifier l’historique de navigation, e-mails ou encore webcams de leur salarié. Aujourd’hui, un nouvel outil leur permet de contrôler encore plus les travailleurs : la neurotechnologie.

La neurotechnologie : qu’est ce que c’est ?

La neurotechnologie, longtemps réservée au secteur médical, s’invite désormais dans nos bureaux. Il s’agit d’un outil qui permet de mesurer les ondes cérébrales d’une personne afin d’évaluer son état mental. Il fournit aux employeurs des données plus détaillées sur le comportement des salariés, qu’ils soient sur le lieu de travail et ailleurs.

Neurotechnologies en entreprise : quel danger pour le cerveau ?

SmartCaps, un outil qui détecte la fatigue, en fait par exemple partie, bien qu’il ne soit pas employé dans des entreprises. Actuellement, Apple travaille aussi sur une nouvelle génération d’écouteurs sans fil capables de détecter les ondes cérébrales.  Sachez que des appareils de ce genre sont déjà employés dans des secteurs comme l’exploitation minière à l’heure actuelle. 

Neurotechnologies en entreprise : votre cerveau sous surveillance

Selon le Bureau du Commissaire à l’information du Royaume-Uni, la neurotechnologie sera répandue sur les lieux de travail d’ici la fin de la décennie. Malheureusement, ce mode de surveillance n’est pas sans risques ! En mesurant notre état mental, l’outil pourrait révéler des informations sensibles sur notre vie privée

Imaginez que vos données cérébrales soient utilisées pour personnaliser des publicités ou même pour influencer des décisions d’embauche à votre égard. C’est un scénario que nous pourrions vivre si aucune régulation n’est mise en place.

L’Australie face à un dilemme de confidentialité

Certaines juridictions internationales ont déjà pris des mesures pour protéger la vie privée face aux avancées de la neurotechnologie. En juin dernier, l’État américain du Colorado a mis en place une loi interdisant l’utilisation des données cérébrales sans consentement. De son côté, le Chili en a aussi fait autant, en garantissant à ses citoyens le libre arbitre.

L’Australie, par contre, est à la traîne en matière de protection des données sensibles. Le gouvernement s’apprête à présenter des réformes radicales sur le sujet ce mois-ci. Il serait pertinent qu’il inclue des mesures spécifiques concernant la collecte, le traitement et l’utilisation des données cérébrales sur les lieux de travail. Qu’en dites-vous ?

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