Pour un modèle moins cher, Tesla promet une meilleure autonomie, mais sacrifie performances et équipements.
Le 10 avril 2025, Tesla dévoile le Long Range RWD, un Cybertruck à propulsion arrière (RWD) moins cher. Ce pick-up électrique est désormais disponible en précommande aux États-Unis et au Mexique, avec des livraisons prévues à partir de juin 2025.
Un Cybertruck plus autonome, mais moins cher
Le Cybertruck à propulsion arrière affiche une autonomie de 563 km selon la norme WLTP. Cela s’accompagne d’un couvre-tonneau souple optionnel et d’une capacité de remorquage de 7 500 livres. Sa vitesse dépasse les 402 km initialement promis en 2023.
Le pick-up dispose d’un châssis en acier inoxydable et d’une benne de 6 x 4 pieds. Un moteur unique à l’essieu arrière réduit la consommation d’énergie. Une optimisation logicielle qui démontre l’expertise de Tesla en informatique automobile.
Cependant, les performances prennent un coup. Le véhicule atteint 60 mph en 6,2 secondes, un rythme modeste pour un pick-up électrique.
Les acheteurs gagnent en distance, mais perdent en dynamisme. Ce compromis technique reflète un équilibre fragile. La batterie reste un atout, mais son usage quotidien divise.
Tesla sacrifie des équipements clés
Pour proposer un Cybertruck moins cher, Tesla a dû revoir les finitions. Le prix débute à 69 990 dollars, soit 62 490 dollars après crédit d’impôt fédéral.
Les sièges passent au textile, loin du cuir synthétique des modèles supérieurs. La suspension pneumatique cède la place à des ressorts hélicoïdaux.
Aucun écran n’équipe l’arrière et la benne perd ses prises électriques. Ces choix limitent l’attrait utilitaire du véhicule.
Les jantes tombent à 18 pouces contre 20 pouces auparavant. Cette cure d’austérité touche les amateurs de technologie. Tesla mise sur l’essentiel, mais les absences se remarquent.
Des rappels techniques qui persistent
Par ailleurs, cette version moins chère du Cybertruck arrive dans un contexte tendu. Ce véhicule signé Tesla confronte des défis de fiabilité. Huit rappels marquent son parcours, touchant des éléments comme la pédale d’accélérateur ou les panneaux de carrosserie.
Ces problèmes impliquent souvent des mises à jour logicielles. Les systèmes de caméras et l’écran tactile rencontrent des bugs récurrents. Tesla a déjà déployé des correctifs à distance, mais les propriétaires s’impatientent.
Cette société d’Elon Musk détient un inventaire de 2 400 unités invendues, évalué à 200 millions de dollars. En outre, les prix d’occasion chutent de 55 % en un an, décourageant les échanges. Les concessionnaires évitent les reprises, incertains de la valeur future.
Par ailleurs, les choix d’Elon Musk, souvent médiatisés, influencent la perception du véhicule. Les réseaux sociaux amplifient ces débats, affectant l’image du pick-up.
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