Viols de Mazan : comment l’IA a permis de retrouver 50 suspects ?

Dans une affaire glaçante de viols collectifs en France, l’IA s’est avérée utile pour traquer des dizaines de suspects. Grâce à la reconnaissance faciale, des enquêteurs ont pu retracer 50 hommes impliqués dans ces actes sordides, commis sur une femme inconsciente, droguée par son propre mari. Zoom sur les détails !

Dans l’affaire des viols de Mazan, l’IA a aidé la police à identifier 50 des 72 hommes soupçonnés d’avoir abusé de Gisèle Pélicot. Celle-ci fut droguée et filmée à son insu par son mari. Ce mercredi 4 septembre, les enquêteurs ont révélé les détails troublants de cette intrigue devant le tribunal français.

Dominique Pélicot, 71 ans, ancien employé d’EDF à la retraite et père de trois enfants, se retrouve au cœur d’un scandale. Apparemment, il a recruté 50 inconnus sur un forum en ligne afin de violer sa femme, Gisèle, 72 ans. Il l’avait drogué avec de puissants tranquillisants.

Les experts décryptent les images choquantes des agressions

YouTube video

Au troisième jour du procès à Avignon, Jérôme Bosse Platière, l’enquêteur principal, a consacré toute la matinée à analyser les images des agressions sexuelles. Dominique Pélicot les a soi-disant filmées. Il a ensuite soigneusement classé ces vidéos dans un dossier informatique au nom d' »abus« .

On y retrouve également des sous-dossiers pour chaque homme impliqué. Les suspects portaient des surnoms comme « Chris le pompier« , « Quentin » ou même « David le Noir« . Désormais, l’équipe de Platière s’efforce de les identifier à partir de ces pseudonymes.

L’IA met à jour les identités cachées des suspects

Les enquêteurs ont eu recours à un logiciel d’IA de reconnaissance faciale et analysé des factures téléphoniques, photos, vidéos, et conversations entre M. Pélicot et les supposés acteurs des viols. Ils ont cherché à établir des liens entre ces échanges et les viols.

En plus, M. Pélicot a bloqué de nombreux contacts. Il y a donc anguilles sous roche ! Cela a vite éveillé les soupçons. Selon Bosse Platière, il a fallu près de deux ans pour identifier les hommes cachés derrière ces numéros.

À ce jour, 50 hommes, âgés de 26 à 74 ans, sur les 72 suspects, ont été retrouvés. S’ils sont reconnus coupables, la plupart risqueront une peine maximale de 20 ans pour viol aggravé.

Les preuves des viols font trembler la salle

Durant le procès, 35 d’entre eux ont plaidé non coupable, tandis que 14, dont Dominique Pélicot, ont reconnu les faits.

Pour leur défense, les accusés affirmaient avoir participé à une orgie libertine consentie avec Mme Pélicot, faisant semblant de dormir. Mais en réponse à ses allégations, le tribunal a utilisé les descriptions graphiques des images des viols visionnées par les enquêteurs.

D’après les preuves, Mme Pélicot « ronflait bruyamment » pendant les actes d’abus. Par ailleurs, M. Pélicot faisait attendre les agresseurs jusqu’à ce que sa femme soit inconsciente. Ceux-ci devaient se déshabiller hors de la chambre et ne faire “aucun bruit, d’être discret”. Par contre, M. Bosse Platière a confirmé que la victime n’était « absolument pas » consciente sur toutes les vidéos.

C’est loin d’être fini ! Le procès se poursuit !

Le rôle de l’IA dans cette affaire est fascinant. Pensez-vous que ce type de technologie change la donne dans les enquêtes criminelles et sensibles comme celle-ci ? Partagez votre avis en commentaires !

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